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Récit de mes trails
29 août 2019

Trail des Hauts Forts - 11 Aout 2019

Après le trail des Fiz, c’est une petite semaine qui s’annonce, le jeudi 1er août est férié en Suisse, c’est la fête nationale. J’hésite à poser le vendredi pour un long week-end et je sature un peu du boulot alors je me dis que ça me fera du bien un break de 4 jours. J’hésite aussi entre aller découvrir le glacier d’Alestch avec Papa et Maman ou de rester posée à Thonon. J’opte pour la deuxième solution, mais le jeudi n’est pas si calme puisqu’on aide Eddy et Popo à déménager dans leur superbe chalet à Bernex. Enfin aider à déménager, seulement pendant 2h, ensuite j’ai papoté avec Popo et on est allé faire les courses pour inaugurer le premier (et surement pas le dernier) barbecue ! Mais bon, tout ça, ça fatigue, surtout quand on enchaine avec une petite sortie Terre de Running le soir. Donc le vrai jour de repos, c’est le vendredi, grass’ mat’ jusqu’à 7h30, croissants au petit dèj tranquillou, petite balade au centre ville, petit tour de vélo sur le plateau de Gavot, un peu de jardinage, au top, ça fait du bien. Le samedi, je continue sur ma lancée glandouille, je vais quand même nager au lac et prépare mes affaires pour mon petit plaisir solitaire de demain, puis je me dirige vers la Clusaz, après le lac des Confins et m’arrête sur le grand parking de l'Arpettaz, point de départ de ma balade de demain. Manque de pot, je suis pas la seule à compter dormir ici, il y a au moins une trentaine de camping-car et van. Tant pis, je trouve un petit coin tranquille pour mon repas puis m’installe dans Beber en bouquinant La Séquence et m’endors en admirant les reliefs des montagnes et le ciel étoilé.

Le lendemain, le réveil sonne à 5h20. J’hésitais entre démarrer en pleine nuit pour avoir le lever du soleil au 1er sommet, ou commencer aux lueurs du jour pour un peu plus de sommeil, de chaleur et pour ne pas me perdre. J’ai du mal à sortir de la couette, j’ai un peu frais, je déjeune mes gaufres ratées et me lance. Au bout de 5 minutes de marche, j’ai trop chaud et j’enlève mon kway et mon sous-pull. Finalement il ne fait pas si froid, en débardeur, il est même pas 6h du mat’. Ca commence doucement jusqu’aux chalets de Paccaly puis j’attaque la première ascension dans la combe de la Grande Forclaz pour atteindre une magnifique arrête au bout de quasiment 2h de balade, 7,5km et 1000m+. Le soleil est déja levé mais encore relativement bas, j’ai une belle vue sur le Mont Blanc et sur la vallée déserte. Un groupe de bouquetins est posé sur une arrête en face, et j’aperçois un groupe de chamois en descendant dans la vallée. Je suis seule, c’est magnifique, il y a de belles couleurs, avec les petits moutons de nuages dans le ciel bleu, ça fait de belles photos souvenirs.

Dans la combe de la Grande Forclaz Dans la combe de la Grande Forclaz

Quelle vue au passage de la Grande Forclaz

Le Mont Blanc auréolé

le reflet des moutons nuageux dans le lac Paysage nature et sublime

Je trotte 4-5km dans cette vallée avant de remonter au col de Doran au bout de 14km, 3h30min. Je m'y pause 5 minutes en grignotant une barre et en observant ce qui m'attend. Il y a un peu plus de monde ici, ils veulent tous monter à la Pointe Percée qui me fait de l’oeil. Mon tour, tiré de mon bouquin, n’y monte pas, apparemment ça passe facilement mais mieux vaut avoir un casque pour les chutes de pierres, et je n’oserais pas y aller toute seule, prudence, la montagne est sans pitié. Je monte quand même à son pied, avec une belle portion de 500m+ en 2km puis redescends par le col des verts. Je prends, forcément, le chemin le moins pratique et stresse un peu sur les premiers mètres à descendre, puis je trottine dans les pierriers et m’éclatent dans les lapiaz avant de rejoindre le refuge Gramusset. J’en suis déja à 17km, 4h45. je continue mon trot en descente jusqu’au planet puis je rejoins le refuge de la Bombardellaz et le parking de l’Arpettaz, au bout de 6h de balade, 26km et quasi 2000m+. Superbe balade !

Au pied de la Pointe Percée Sur l'arrête du col des verts

Au col de Doran, vue sur la Pointe Percée

Au col des verts Salade de lentilles, jolie jolie

Tour de la pointe perçée : https://connect.garmin.com/modern/activity/3914588711

Je me pose un peu et mange ma bonne salade de lentilles, me fais un petit café et je pars ensuite en direction de Marcellaz pour voir la famille et dire au revoir à ma grand-mère qui repart dans les contrées Haute-Saônoises demain. On prend ensuite la direction de Frangy pour le festival Nomade Reggae Festival. Brice nous rejoint et on profite de la musique et de l’ambiance du festival. Même si c’est pas forcément mon truc les festivals, je profite de l’ambiance, surtout au début. Quand vient le tour de Sinsemilia, il y a un peu trop de monde pour moi, les gens me bousculent pour passer, je ne vois rien car je suis trop petite, et surtout je commence à fatiguer donc je n’apprécie pas pleinement. Mais bon c’est quand même sympa. Je rentre avec Brice après Sinsemilia, parce que demain ya boulot !

La semaine passe relativement vite, j’ai de méga courbatures aux jambes de ma sortie, je ne comprends pas comment fonctionne mon corps : après un trail de 30km-2000m+ à fond, aucune courbature, après une balade de 26km-2000m+ tranquillou, j’ai des courbatures, cherchez l’erreur…! Je fais light, petit footing tranquille le mardi et Vincent nous concocte une sortie plogging à Terre de Running le jeudi soir. Je sors aussi les enfants (Nata et Brice) et les emmène voir Le Roi Lion au cinéma (mais on a raté le sacre de Simba). Bref, le vendredi, mauvaise nouvelle, Brice, qui s’échauffait pour le KMV de Nantaux sent son mollet lâcher. Paf, déchirure. Il doit donc abandonner son dossard pour le trail des Hauts Forts et est contraint au repos pendant 6 semaines, pas cool.
On part le samedi matin pour l’anniversaire de l’oncle de Brice dans un chalet paumé près de Novel, on y passe un bon moment et déguste une très bonne paella, puis direction Morzine pour retirer les dossards et trouver un petit coin à la sortie de Morzine pour y poser Beber, se faire un petit plat de coquillettes-sardines, une tisane et au dodo.

Beau paysage pour s'endormir

Le réveil sonne à 4h. Dur, c’est pas souvent mais là je préfèrerais me rendormir plutôt qu’aller déjeuner dehors dans le froid et prendre le départ d’un trail. Mais je mets ma flemme de coté et sors. Je suis récompensée par un magnifique ciel étoilé. Je me motive, fais chauffer de l’eau pour le thé et dégomme les pains au son et au maïs avec diverses pates à tartiner. Je me prépare et réveille Brice, je suis prête ! On redescend à Morzine et on se gare à une centaine de mètres du départ. Je prends mon rouleau de PQ et vais faire ma petite affaire du matin, avant de retrouver la troupe : Brice, Antoine, Micka, Chris. On est rejoint par Eddy, Popo et Anaëlle. On entre dans le sas vers 4h45 et on se place relativement devant. On a un petit challenge avec Popo, c’est la compétition entre nous. Je suis généralement plus forte qu’elle pendant les entrainements TDR, mais on est à 1-1 coté course officielle, j’ai gagné la montée de Mémises et elle a gagné le Biot’rail. Ce trail des Hauts Forts est parfait pour nous départager, mais on a vraiment pas la même gestion de course. Ma tactique étant de partir tranquille pour garder de la pêche lors de la dernière boucle. Popo, elle, est plus sanguine, et c’est plutôt "je pars à fond et si ça craque, ça craque et on limite la casse". Mais là elle dit :”je reste derrière toi”. Tu parles ! Le départ est lancé et c’est parti, au bout de 200m, Popo est déja loin devant. On verra si j’arrive à la rattraper ou non.

Coté parcours, c’est assez atypique puisqu’on part de Morzine, en attaquant par une montée pendant les 4 premiers kilomètres. Puis du vallonné pendant 5km, suivi d’une belle côte jusqu’au 11ème. On descend jusqu’au 17ème puis une portion de 3 petites bosses jusqu’au 30ème, au lac des Mines d’or. Là, on a une belle ascension de 1000m+ du 30 au 35ème avant de redescendre sur Avoriaz au 40ème. A cet endroit là, on peut opter pour le parcours du trail du Fornet : les 40km et s’arrêter, ou continuer avec une boucle de 11km, 700m+, avec une belle ascension de 600m+ sur les 5 derniers kilomètres.


A 5h pétante, le départ est lancé. Popo part à fond pour doubler le gros du peloton, je la suis un peu le temps de sortir de Morzine pour ne pas être dans les bouchons, mais je reste raisonnable et me mets à trotter gentillement sur le chemin blanc qui monte un petit peu. Je décide de garder les batons repliés dans les mains, j’ai pas envie de me fatiguer à pousser dès maintenant. J’alterne entre petit trot et marche, pas trop rapide, je suis pas trop réveillée. Je double Antoine, le frangin, qui se lance sur son premier long trail, il reste raisonnable et ne part pas trop vite. Je reste en compagnie d’Anaëlle, on discute un peu par moment, puis me détache tout doucement d’elle en relançant sur les portions plates. J’arrive donc au sommet de cette première ascension de 4km-500m+ après plus de 45 minutes de course. Tranquille Emile. Je relance un peu sur la crête et j’aperçois Brice avant de monter au lac de Nyon, il m’encourage, ça me booste et je repars, ça monte sec pour rejoindre au lac, je décide de sortir quand même les batons. J'atteins le lac au bout d'1h30, à 1600m d'altitude. Waouh, c’est super joli avec ce jour qui se lève en douceur, dommage que les télésièges gachent un peu le paysage.

le jour se lève au lac de Nyon

Coucou ma crotte ! A l'ascension de la pointe de Nyon

Je ne m'arrête pas pour autant et longe le joli lac sur une petite portion plate, et c'est reparti pour une nouvelle montée bien pentue. On reprend quasi 400m+ en 2km. Ca monte sec, en marchant, mais la vue est magnifique, le Mont Blanc se montre doucement, le jour se lève, et on est entouré de jolies fleurs violettes : les épilobes en épi. Seul ombre au tableau : un mec qui téléphone pendant la course. Mais mec, tu peux pas le lacher ton tel... Ca m'énerve, j'ai hate qu'il raccroche. Mais en même temps, faut pas être égoiste, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Si tu t'inscris sur un trail, faut accepter qu'il y ait d'autres gens, qui n'ont pas forcément les mêmes habitudes que toi. Si ça t'énerves, bah faut aller se balader en solo ! Ouf il finit par raccrocher et on atteint le sommet de cette pointe de Nyon en un peu moins de 2h, après même pas 12km. Oups, j'ai dépassé ma barrière horaire de 6km/h. Tant pis !

épilobes en épis sur fond de montagne A l'ascension de la pointe de Nyon

On passe la pointe et on redescend de l'autre coté. La descente est un peu boueuse, bien pentue, et avec mes jambes du jour, je galère. Mes jambes sont super lourdes, alors c'est dur de faire l'effet chamois dans la descente, j'ai plutôt l'impression d'être en mode hypopotame là. Alors je vais doucement pour ne pas risquer une blessure, ça serait dommage. Mais je subis. La pente se fait un peu moins raide et on rejoint une vallée ensoleillée avant de rejoindre le ravito du 14ème kilomètre. Brice m'y attend, on fait le point : ça va mais j'suis ensuquée et j'ai les jambes molles et lourdes. C'est pas la grande forme quoi, mais rien de grave. On verra si ça évolue. Je continue à descendre encore un peu puis on retrouve pendant deux kilomètres, un chemin de faux plat montant de la mort. Tu sais, ça fait déja 2h30 que tu cours, tu commences à fatiguer un peu, et là tu vois du plat, tu te dis, c'est bon cool, je vais pouvoir relancer un peu, peut-être que ça va rebooster la machine. Mais en fait nan, c'est dur, on dirait pas mais ça monte tout doux, et toi tu galères à continuer de trotter, parce que tu te dis "quand même tu vas pas te mettre à marcher ici, même si il y en a qui le font". C'est comme ça que je rattrape doucement quelques féminines devant moi, en gardant mon petit rythme, tout doux, mais en trottant quand même. Puis, je repasse les bosses du 21, 24, et 27ème kilomètres. Les jambes n'y sont toujours pas, je me demande ce que je fous là, mais il n'est pas question d'abandonner. Je double 1-2 femmes, et je reconnais les alentours du lac des Mines d'or. On fait le tour du petit lac et c'est le ravito. Brice est au RDV, il m'assiste, et j'aperçois aussi Anthony, qui est sur le 23km, mais il est au taquet et je ne crois pas qu'il m'ait capté. Je grignote 2-3 trucs mais j'ai pas tant faim. Je bois un coup, fais un bisou à Brice, lui demande où est Pauline et il me répond avec sa délicatesse innée : "Laisse tomber elle est trop loin". Ok, merci Brice, même si elle est 30min devant moi, c'est pas la peine de le dire comme ça. Je préfèrerais qu'il me dise des choses précises et numériques telles que "elle est 30min devant, lache rien...". Bref, je sais que je la rattraperai pas, tant pis, l'objectif sera de finir en premier temps, et de finir entre 8 et 9h ensuite. On est actuellement au 30ème, 4h30 de course.

on descend dans la vallée

Et c'est reparti, ça monte et pour longtemps, du lac des Mines d'or jusqu'au col de Cou pour commencer puis au col du Fornet, environ 800m+ en 5km. Je mettrai environ 1h30 pour faire cette portion. J'en ai vraiment chié. Pas de jus, un peu peur de pas avoir assez d'eau (pourquoi j'ai pas fait le plein au ravito...?), il fait chaud. Mais j'ai pas envie que les gonzesses que j'ai doublé me redouble alors je ne baisse pas les bras et continue d'avancer, doucement mais surement. Manon Baverel, sur le 23km, me double, je l'encourage. Et j'avance petit à petit. La vue du col de Cou est magnifique avec la beau massif des Dents du Midi. Puis ça monte un peu moins mais c'est un peu vertigineux pour rejoindre le col du Fornet alors je prends mon temps et fais attention de bien assurer mes pas. Je l'atteins enfin au bout de 6h, 35km, 3000m+ avalé.

Vue du col de Cou sur les Dents du Midi

Et c'est reparti pour la descente. Un ravito, Youpi ! Je suis assoiffée, je savais pas trop ce qu'il me restait en eau alors je me rationnais. Je remplis la poche, et descend 2-3 verres de sirop, 1 verre de coca, ça fait du bien. Je me force aussi à manger une barre, ça fait plus de 2h que je n'ai rien mangé, pas envie. Et je descends en douceur, toujours aussi cuite, je me fais doubler par pas mal de gens, mais aucune fille du 50km. J'en profite pour faire une pause toilette aussi, je me dis qu'après ça, ça ira surement mieux. Je continue la descente, on aperçoit Avoriaz en contre-bas, ça fait du bien au moral même si je sais qu'il reste encore un bon bloc une fois là bas. Sauf si je me replis sur le 40km. On avisera sur place, je n'ai pas envie de ce repli, mais en même temps j'ai vraiment pas la pêche. Je descends, à mon rythme, double même un mec qui est encore plus cuit que moi ! Et on rejoint un chemin blanc carrossable, un peu plus courable, je me force à reprendre un rythme, tout en soufflant bien, parce que j'ai des points de coté qui commencent à se pointer (c'est le cas de le dire). Sandra (la copine d'Antho) me rattrape, je lui souhaite bonne fin de course, elle a quasi fini elle, c'est sa dernière ligne droite. J'arrive donc à Avoriaz, il faut se décider entre le repli ou continuer, encore une grosse dizaine de kilomètre. Ma forme, comme d'hab, pas pire, pas mieux, alors je décide de me tenir à ce à quoi je m'étais engagée. Je m'arrête 1-2 minutes au ravito pour reprendre du sirop, manger une barre et je reprends la route.

Avoriaz, c'est par là

On s'éloigne d'Avoriaz avec une petite bosse puis on est sur un joli petit chemin, mais pas très roulant, des cailloux un peu partout, à l'ombre un peu glissants et humides, il faut faire gaffe. Ca monte puis ça descend. Je rattrape à nouveau une femme. Puis on a une belle descente jusqu'à Morzinette, au 45ème kilomètre. 7h30 de course. Il reste les fameux 5 derniers kilomètres, avec 600m+, dur ! Le 8h n'est pas faisable, mais on va essayer de viser la barrière du 8h30, c'est déja un bel exploit au vu de ma forme. Dernier ravito (je savais pas qu'on en aurait un ici, il fait du bien). Oula, il y a du monde ici, il y a de la gonzesse, environ 4 ! Je jette un oeil (pas discret) aux dossards. Au moins une en relai et une en solo, les autres, j'ai pas eu le temps de voir. Mode compèt activé ! Je picore rapidement au ravito, un verre de sirop et c'est reparti. Je repars du ravito avant une solo, next ! J'avance et rattrape rapidement une autre fille, mais elle a un dossard relai, raté ! Je l'encourage et continue d'avancer en réduisant l'écart avec la fille de devant, mais elle ne se laisse pas faire, reste toujours 2-3 mètres devant moi. J'entame la discussion. Elle fait aussi le solo. Aaaahhh. Et elle vient d'activer son mode compèt quand elle comprend que moi aussi. Elle relance, je décroche. J'ai déja fait un effort pour la rattraper, donc je me dis que c'est mort, ou que si j'arrive à la coller tout le long, on finira peut-être ensemble. Puis petit à petit, l'écart entre nous se réduit, je la rattrape, lui colle aux fesses. Peut-être que le fait d'être chassée lui a redonné du punch, mais la montée est trop longue, le dose de punch pas assez forte. Elle hésite sur un chemin à prendre, je vois la marque et passe devant elle. Je mène le rythme et finis par décrocher petit à petit. J'essaie donc de garder le rythme et la vois de moins en moins dans le rétroviseur. Faut croire que ma stratégie de partir doucement pour avoir plus de peps que les autres sur la fin est en train de fonctionner. J'avance, elle n'en finit jamais cette montée. Heureusement, on est dans un petit bois, à l'ombre. On en sort et on voit, plus haut les buildings d'Avoriaz. Ouf, bientot fini. Encore une fille, en relai, je l'encourage, allez, c'est fini ! Il y a plein de framboises le long du chemin, j'ai envie d'en picorer, mais c'est pas vraiment le moment. On rejoint Avoriaz, ouf. Encore quelques centaines de mètres sur le béton avant la dernière petite bosse finale pour rejoindre le centre d'Avoriaz. Voilà c'est fait !

Vue sur les Hauts Forts Dernière boucle avant le retour à Avoriaz

50km, 3800m+ en 8h28. Objectif à moitié atteint. Je suis quand même contente de moi, contente d'être allé jusqu'au bout alors que mon corps ne répondait vraiment pas présent. Contente d'avoir réussi mon objectif : entre 8h et 9h. Contente de ma 7ème place féminine. Un peu moins contente par contre, de n'avoir pas profité pleinement, d'avoir assez subi pendant la course, de me sentir pachyderme, et bien sur de ne pas avoir réussi à accrocher Popo ! En tout cas, je l'ai bien fait stresser, parce que, moi je savais qu'elle était loin devant, mais elle, ne savait pas que j'étais loin derrière. Elle a eu tout le long de la course, le stress de me voir arriver. Et ça, ça l'a boosté pour accrocher la 4ème place en 8h13. Bravo ma Popo ! Au final, on s'en sort bien, parce qu'avec le non-cumul des récompenses, Pauline monte sur la 1ère place senior femme et moi sur la 3ème. Hihi Bravo à nous. Sur ce, je file me coucher, ces 50km m'ont achevé. 

Podium entre coupines Souvenir du Trail des Hauts Forts

Dicton de la course : doucement mais surement !

lien Garmin : https://connect.garmin.com/modern/activity/3938949741

résultats : trail_des_hauts_forts_51

parcours topo

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